S’il devait être élu président de la République, Eric Zemmour supprimerait l’accord de 1968 qui facilite le travail et le séjour des immigrés algériens en France, détaille le Point, lundi 17 janvier.
Éric Zemmour a confié vouloir parler « entre hommes » avec les dirigeants algériens, lundi 17 janvier. Le candidat de Reconquête, dans la course à l’Élysée, a écarté toute possibilité de « repentance » de la France vis-à-vis de ce pays, rapportent plusieurs médias, parmi lesquels le Point. « La repentance ne sera même pas un sujet de discussion », a-t-il déclaré. Il a également fait savoir qu’il supprimerait, s’il était élu président de la République, l’accord de 1968 qui facilite le travail et le séjour des immigrés algériens.
« L’Algérie a toujours été une terre de colonisation »
« C’est notre faiblesse qui rend les dirigeants algériens arrogants, mais ils respecteront des gens qui se respectent », a déclaré Éric Zemmour devant l’Association de la presse étrangère (APE). Avant d’ajouter peu après, pour étayer son point de vue sur la question : « Ils comprendront ce que je leur dirai, qu’il n’y a aucune culpabilité française. » Les relations entre Paris et son ancienne colonie ont toujours été complexes et chaotiques ; et notamment en ce qui concerne les questions mémorielles.
« Si nous avons colonisé l’Algérie pendant 130 ans, nous n’avons été ni les premiers ni les seuls. L’Algérie a toujours été une terre de colonisation, par les Romains, les Arabes, les Turcs, les Espagnols… », a ensuite poursuivi l’ex-journaliste et essayiste, dont les propos sont cités par le Point. Après quoi, il a estimé que « la France [avait] laissé plus de choses que tous les autres colonisateurs », avant de prendre en exemple « les routes, les instituts de santé [et] le pétrole […] qui permet de nourrir 40 millions d’Algériens », pour illustrer son propos.
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