Dans Chérie, j’ai rétréci la droite, Nathalie Schuck et Olivier Beaumont décryptent les relations de Macron avec Sarkozy et son rapport à la droite. BFMTV.com, qui a lu l’ouvrage, en a retenu plusieurs anecdotes.
Emmanuel Macron n’a eu de cesse ces derniers mois de multiplier les clins d’œil à la droite, comme lors de sa dernière allocution présidentielle. Faut-il y voir l’ombre de son prédécesseur, Nicolas Sarkozy? Si les deux hommes n’ont rien en commun sur le papier, l’ancien président de la République et le locataire de l’Élysée n’ont eu de cesse d’échanger depuis 2017.
Chérie, j’ai rétréci la droite, qui sort ce jeudi, se penche sur la relation complexe qui les unit et sur le goût d’Emmanuel Macron d’aller chasser les électeurs de droite. BFMTV.com a lu ce livre et en retient quatre anecdotes.
“Zemmour, je l’aime bien, il est intelligent. Il a son public”
Dans le viseur du président, on trouve les lecteurs de Valeurs actuelles, un hebdomadaire conservateur. Alors que le président a répondu longuement aux journalistes de la revue en octobre 2019, au grand dam de l’aile gauche de sa majorité, l’ouvrage de nos confrères nous apprend que des propost tenus lors de son interview ont été expurgés par son service de communication.
“Emmanuel Macron a glissé une phrase qui pourrait faire grand bruit. ‘Zemmour, je l’aime bien, il est intelligent. Il a son public’, confesse-t-il entre deux gorgées de jus de tomate, précisant tout de même qu’il juge ses propos ‘mortifères’. (…). À la veille de la publication, le cabinet élyséen est pris d’une inquiétude. Et si le président avait trop parlé? Comme il est souvent d’usage dans la relation entre la presse écrite et les responsables politiques, une relecture de courtoisie des citations est demandée pour s’assurer qu’une bombe ne se dissimule pas dans le propos du chef de l’État. ‘La phrase sur Zemmour, faites-nous le plaisir de la retirer.’ (…)
À l’Élysée, on assume ce discret caviardage: ‘Trianguler un peu, c’est une chose. Laisser croire qu’il y aurait des ponts avec cette droite-là, alors que le président a des différences majeures avec Éric Zemmour, c’était risquer d’aller trop loin. On aurait traîné ça comme un boulet jusqu’à la fin du mandat.”
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