Éric Zemmour: «De Bonaparte à Napoléon, j’assume tout»

CHRONIQUE – On ne peut célébrer une partie de la vie de Napoléon tout en en condamnant une autre. C’est par ses conquêtes que l’Empereur a poussé au sommet la grandeur et l’héritage français, poursuivant une oeuvre commencée sous Louis XIV.

Il a rétabli l’esclavage. Il était misogyne. Il aimait la guerre. Il était un suprémaciste blanc. Les polémiques autour du bicentenaire de la mort de Napoléon sont plus révélatrices des obsessions et de la médiocrité de notre époque que de la postérité de l’Empereur. Au XIXe siècle, les républicains lui reprochaient d’avoir «mis fin à la Révolution» et d’avoir tordu le cou aux libertés tandis que les monarchistes lui faisaient grief d’avoir, par ses conquêtes, éveillé le nationalisme allemand.

Napoléon est une jauge à partir de laquelle on peut juger un peuple et une civilisation: les Russes, les Chinois, les Anglais même l’admirent, parce qu’ils savent encore ce que sont le patriotisme et la grandeur. Nos contemporains le tirent vers le bas de querelles médiocres qu’il aurait balayées d’un revers de main méprisant. Pas à la hauteur de celui dont Nietzsche disait qu’il était la «synthèse de l’inhumain et du surhumain».

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