Après sa défaite à la présidentielle puis aux législatives, le nationaliste reconnaît certaines «erreurs» mais ne désespère pas de faire de Reconquête! un «grand parti populaire».
Battu mais pas abattu. Relativement discret depuis ses éliminations dès le premier tour de la présidentielle (7,07%) puis des législatives (23,19%), Éric Zemmour a décidé de prendre la plume. Dans une lettre adressée à ses 130.000 militants, le patron de Reconquête! reconnaît avoir été «déçu» par ses propres résultats, sans toutefois vouloir «gloser» sur les «erreurs» qui les ont causés.
Citant la guerre en Ukraine comme la principale cause de son double échec – en ce qu’elle aurait «gelé la vie politique» et accouché d’une «campagne escamotée» -, le nationaliste se dit «vraiment» convaincu de l’utilité de sa candidature, lui qui «hésitait encore» à se lancer «il y a à peine un an». «Nous n’avons pas fini de tirer les enseignements de cette année d’audace et de tumulte», prévient-il.
Persuadé d’avoir eu raison de placer le grand remplacement et «l’enjeu civilisationnel» au centre de son discours – des «questions essentielles car existentielles» -, l’ex-polémiste cite les récentes «émeutes du Stade de France» et l’actuelle «litanie quotidienne des faits divers» – rebaptisés «méfaits diversitaires» – comme autant d’exemples validant son positionnement.
4 commentaires