La messe est-elle un produit essentiel? La vie éternelle est-elle moins importante que la vie nue? Un pouvoir devient-il tyrannique quand il interdit l’expression de la liberté religieuse? Ces questions ne sont pas tirées d’un recueil de sujets de philosophie pour le bac. Elles affleurent depuis le début de ce deuxième confinement. De nombreux catholiques se sont rebellés contre l’interdiction des messes, protestant, manifestant, se plaignant en justice. Au grand dam du gouvernement qui a sorti le gros bâton, mais aussi de la hiérarchie ecclésiastique. Bien sûr, certains évêques comprennent, voire approuvent du bout des lèvres la fureur de ces fidèles. Mais, globalement, l’Église préfère l’allégeance au pouvoir au nom de la santé.
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Ce confinement révèle les divisions des catholiques français, divisions qui séparent les fidèles de leur hiérarchie et les générations entre elles. D’un côté, une Église qui a recentré le message évangélique sur le social et l’humanitaire et fait du catholicisme